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Des initiatives volontaires, proactives, complètent l’arsenal sécuritaire qui encadre les détergents

 

  • L’étiquetage imposé par CLP n’est guère « parlant » pour un consommateur moyen. Pire, il accentue la dramaturgie du « danger » perçu par le consommateur. En effet, que faire avec un produit étiqueté « dangereux » ou autre ?  Pour résoudre ce problème, l’Industrie a développé un jeu de pictogrammes complémentaires afin d’informer le consommateur sur l’utilisation sure et correcte des produits.  On trouve ces pictogrammes sur la grande majorité des produits.  Vous les trouverez ici .  Des pictogrammes particuliers ont d’ailleurs été développés pour assurer plus de sécurité d’utilisation des capsules de lessive liquide.
    Il est à noter que les notions de « danger » et de « produits dangereux » sont des notions réglementaires (liées à des tests chimiques) et non des notions liées au sens commun.  Un produit dangereux (réellement) ne sera pas mis sur le marché grand public …
  • Afin de réduire l’impact environnemental des détergents, l’industrie a développé des pictogrammes destinés à assurer un usage plus respectueux de l’environnement. En effet, lorsque l’on fait une analyse cycle de vie d’un produit détergent on remarque que l’impact de la phase d’utilisation est très élevé.  Pour réduire cet impact, les jeux de pictogrammes suivants sont posés sur les produits : https://cleanright.eu/.  D’autre part, de façon spécifique, pour les produits lessiviels, l’industrie mène des campagnes de sensibilisation pour promouvoir le lavage à basse température ou encore le dosage correct des produits. voir : http://www.iprefer30.eu/be-fr.  Il existe aussi un page Facebook .  
  • Les produits comme les désodorisants et parfums d’ambiance doivent répondre à des exigences supplémentaires. Il s’agit d’un programme d’accompagnement qui prévoit des disposition de communication, d’étiquetage, de communication consommateur et de sécurité des produits (allergènes, émission dans l’air, COV, critères de pureté, qualité et sécurité des compositions parfumantes).  Ce dispositif impose également une méthode de mesure standard pour l’émission de substances dans l’air.  Cette méthode est reconnue par les autorités de santé publique belges. Pour en savoir plus consultez : https://cleanright.eu/
  • En ce qui concerne les compositions parfumantes, les huiles essentielle et autres substances odorante, l’industrie de la parfumerie a développé des normes d’utilisation, des concentrations maximales qui tiennent compte du potentiel allergique des substances et mélanges de substances afin d’en assurer une utilisation la plus sûre possible. Voir ici, les normes IFRA :
     
  • En plus, en matière de développement durable (production et utilisation durable des produits tout au long de leur cycle de vie), l’Industrie a développé une charte de nettoyage durable qui impose des critères d’amélioration constante en matière d’énergie, d’utilisation de l’eau, de sélection des matières premières, de sécurité, de communication consommateur, d’utilisation sure et responsable, d’emballage, etc. Cette charte est contrôlée de manière indépendante par des certificateurs agrées. Elle inclut des critères « produits » et promeut une approche « économie circulaire ». Plus de 140 entreprises y adhèrent. La charte est techniquement très complexe mais une information simplifiée est disponible ici .  
  • Enfin afin d’assurer un maximum de transparence pour le public, l’industrie a développé un site web d’information où on trouve des infos de sécurité, des infos sur les composants et des infos en matière de développement durable. Il s’agit du site « Cleanright », un peu vieillot mais on y trouve une foule d’informations utiles : https://cleanright.eu/